Le pot à oille : H. 26,5 cm ; L. 29,5 cm ; l. 25,4 cm, 3 732 gr.
Le présentoir : diamètre 39,2 cm, 1 626 gr.
Collection Pierre‑François Doublet de Persan marquis de Bandeville (1705‑1761) et sa femme Marie‑Anne Bigot de Graveron (1709‑1787)
Par héritage, la cousine de la marquise de Bandeville, Marie‑Madeleine Varin (1700‑), veuve de Léonor‑Pierre Le Carpentier d’Auzouville (1689‑1778)
Son fils, Louis Le Carpentier de Bosguérard (1725‑1806)
Sa petite‑fille, Louise‑Blanche‑Adèle Chapelle de Courteilles (1786‑) épouse d’Alexandre de Seguin (1776‑1855)
Son fils Olivier de Seguin (1815‑1892) qui épouse sa cousine Alexandrine‑Adèle‑Eliane de Brémontier (1826‑1897)
Leur fils, Georges de Seguin (1850‑1934)
Son fils, le colonel Louis de Seguin (1882‑1952)
Sa fille, Madeleine de Seguin, puis son petit‑fils
Inventaire après‑décès de Pierre‑François Doublet de Persan marquis de Bandeville dressé le 27 mars 1761. Arch. Nat., min. cent., ét. LXXVI, 378. L’argenterie est prisée par l’orfèvre Jacques Ballin
Inventaire après‑décès avant scellé de Marie‑Anne Bigot de Graveron marquise de Bandeville dressé le 3 juillet 1787. Arch. Nat., Y 12819.
Son inventaire après‑décès dressé le 2 août 1787. Arch. Nat., min. cent., ét. LXXVI, 505. L’argenterie est inventoriée par l’orfèvre Antoine Lucas le 8 août 1787, nº204
Ce pot à oille inédit provient directement de la descendance des commanditaires : Pierre-François Doublet marquis de Bandeville, président au Parlement de Paris (1741–1758), et son épouse Marie-Anne Bigot de Graveron qu’il avait épousé en secondes noces en 1738. Il appartenait à un service en argent pesant près de 140 kg en tout.
Le pot à oille est encore emprunt des modèles crées sous la Régence par Claude Ballin et Thomas Germain et dont Gouel et son père étaient parmi les meilleurs représentants de ce style. Il est probablement né sans présentoir selon l’usage du temps mais vingt ans après, la mode ayant changée, un beau plateau reprenant le modèle de joncs tressés lui fut adjoint. À la rareté de ce type de pièce s’ajoute la qualité de la ciselure et l’exceptionnel état de conservation.